Pour bien apercevoir nos ressemblances
Regardons au-delà de nos différences
Et retrouvons le regard de l’enfance
C’est aussi celui de la tolérance
Car nous recherchons tous amour
et bonheur
Qu’on soit de France, du Québec ou d’ailleurs
Laissons donc tomber préjugés et peurs
Et regardons avec les yeux du cœur
* * *
Le respect
Il est très important
de le dire : si on rit des situations, on ne se moque
pas des gens. Les deux cultures, tout comme les personnages
qui les représentent, sont respectées.
Cette adaptation veut célébrer
l’originalité de la Beauce et de ses résidants.
Rien, dans cette comédie, ne se veut irrespectueux.
Cette adaptation ne veut surtout pas présenter
une caricature tant du Parisien que du Beauceron.
Rire sans se moquer
Il n’est pas question
ici de ridiculiser des mentalités par des personnages
stéréotypés, l'intention n’étant
pas de rire des autres, mais de rire de soi-même
et des parties de soi qu’on retrouve chez les
autres.
Comme l'exprime très
bien l'humoriste Popeck, « Je veux bien qu'on
rie, mais pas qu'on se moque ». Bref, l'objectif
est qu’on rie de notre humanité commune,
en toute fraternité, parce que, comme le veut
le dicton québécois, « Si on
ne vaut pas une risée, on ne vaut pas grand-chose ».
Et puis, l’humour étant
bien souvent la clé des autres, tant des personnes
que des cultures, ce projet a été élaboré
avec l'intention de rapprocher Québécois
et Français (et autres francophones de souche
européenne) et non de les éloigner. Il
se veut un chantre de la tolérance.
La dynamique relationnelle entre
l'Ancien et le Nouveau Monde
La pièce originale a
pour toile de fond la dynamique relationnelle entre
Parisiens et Bruxellois, alors que cette adaptation
propose la dynamique relationnelle entre Parisiens et
Beaucerons, et par extension, la dynamique relationnelle
entre Français et Québécois. Il
m'est apparu intéressant d'étendre cette
perspective dans à une comparaison entre l'Europe
et l'Amérique, soit d'étudier la dynamique
relationnelle entre l'Ancien et le Nouveau Monde.
Cette section, très
marginale à notre propos il est vrai, analyse
cette dynamique, objet d'intérêt de mes
collègues de la direction Amérique latine
et Antilles du ministère du Développement
économique, de l'Innovation et de l'Exportation.
Après nos discussions sur les dynamiques relationnelles
entre Français et Québécois, nous
abordions toujours la question des États-Unis
et de l'Amérique latine. J'ai résumé
nos discussions dans les pages ci-jointes.
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