L'histoire se déroule
en 1927-1928 chez un agriculteur et exploitant forestier
de Sainte-Marie, dans la Beauce
québécoise, Auguste Poulin, qui est aussi
producteur de sirop d’érable.
Le mariage : le choix des parents
Leur fille cadette, Marie,
a un prétendant, Adélard Cliche de Saint-Joseph,
un bon gars, maladroit certes, mais pas courailleur
pour une cenne. Il est simplement en
amour avec Angélique Jolicœur, une
jolie Joseloise, alors que son père veut lui
imposer Marie Poulin, ce qu'il accepte à contrecœur.
Quant à Marie, elle
s'occupe des commandes des produits de l’érable
et enseigne depuis peu la business
beauceronne au stagiaire parisien, Richard de Grandmaison.
L'amour : le choix des cœurs
Le jeune Français tombe
en amour avec Marie, alors qu’il tombe
sur les narfs du
père de celle-ci, un homme au caractère
plus bouillonnant encore que la rivière Chaudière
aux sautes d’humeur et aux débordements
printaniers imprévisibles comme peut fréquemment
le constater sa très fière épouse.
La séduction : comment
plaire ?
Pour
séduire la belle Mariveraine, Richard adopte
la parlure
canayenne et les manières
des Jarrets
Noirs. Il veut aussi plaire
aux parents de Marie, en particulier au père,
un Beauceron pure laine
né
natif à Sainte-Marie
et vivant dans un milieu tricoté
serré.
Richard tente alors de faire
nommer M. Poulin président d’honneur de
la Coopérative des producteurs de sirop d'érable
de Beauce : il espère ainsi monter
d’une coche et être dans
les bonnes, comme on dit dans le rang Saint-Gabriel
où habitent les parents de l'élue de son
cœur.
Les risques : comment séduire
et survivre ?
Mais que feront Adélard,
le prétendant éconduit, et surtout sa
promise Marie ?
Ce Franças
de France parviendra-t-il à relever tous
ces défis ?
Comment ce Parisien intellectuel
s'adaptera-t-il à la Beauce rurale et à
sa parlure ? Et comment
les Beaucerons accueilleront-ils cet étrange ?
Et, qui, finalement, marie Marie ?
Pour
le savoir, venez assister aux prochaines représentations
ou lisez le manuscrit.
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