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LE CONTEXTE FRANCO-BEAUCERON DU MARIAGE de marie à gusse à baptisse

L'adaptation proposée a pour cadre la Beauce québécoise rurale (agricole, forestière et acéricole) des années 1927 et 1928. Elle met en scène Beaucerons et Parisiens.

Beaucerons

Le Beauceron est dépeint comme bon enfant, attachant, bon vivant, direct et peu habile à construire de belles grandes phrases alambiquées respectant les normes imposées par l’Académie française.

Français

Quant aux Français, tant le jeune Richard que son père, il sont perçus comme de beaux parleurs, s'exprimant avec une facilité déconcertante, cultivés et raffinés, sachant tout, et, à l'occasion, hautains et même snobs, utilisant un langage que plusieurs trouveraient affecté. Bref, deux maudits Français bien campés comme on pense parfois qu'ils sont, à prime abord.

L'adaptation révélera les vrais Français, ceux auquels on s'attache, que l'on découvre et apprécie quand on prend le temps de les connaître.

Le choc des cultures

L'adaptation est donc basée sur le choc de deux univers culturels :

  • celui de Richard et de son père, deux Parisiens, des citadins donc, plutôt libertins, cultivés, intellectuels, sophistiqués et froids, et
  • l'univers culturel des Beaucerons, des ruraux relativement peu instruits, vivant dans un milieu très catholique, conservateur et matriarcal, mais plein de bon sens, intelligents, pratiques, manuels, inventifs, bons vivants et chaleureux.

Cette adaptation met également en opposition des Québécois directs dans leurs contacts sociaux, plus visuels qu'auditifs et d'un naturel bon enfant, contrastant ainsi avec un Richard plus sophistiqué (ou compliqué), intellectuel et verbomoteur.

 

© Les Productions Joe Nonante, 2004-2010
 
 
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