Dans Le Mariage de Mlle Beulemans, l’action se déroule dans le Bruxelles du début du vingtième siècle et a pour décor le bureau de l’entreprise familiale des Beulemans, négociants en bières.

Le mariage : le choix des parents

Leur fille Suzanne s’occupe de l’administration de cette entreprise prospère. Elle est la promise de Séraphin Meulemeester, un zivereer (un maladroit) qui aime en secret la belle Anna dont il en a fait sa maîtresse.

Arrive Albert Delpierre, jeune stagiaire de Paris envoyé par papa pour y apprendre les rudiments du commerce de la bière, boisson nationale des Belges.

L'amour : le choix des cœurs

Le jeune Français tombe amoureux de Suzanne.

Il ne sait trop comment s'y prendre pour éclipser son prétendant, Séraphin, qui, malgré l'amour qu'il voue à Anna, veut respecter la décision de son père pour ce mariage arrangé et faire ainsi son devoir filial en épousant Suzanne.

La séduction : comment plaire ?

Alors, pour séduire Suzanne – et plaire aussi aux parents de celle-ci – Albert apprend à parler à la bruxelloise et tente d’adopter les comportements d'un authentique Brusseleer (Bruxellois) pour paraître moins zinneke (étranger).

S’il pouvait faire nommer M. Beulemans président d’honneur de la Société des brasseries, il gagnerait des points et serait dans le tiroir d’en haut comme on dit rue des Bouchers près de la Grand-Place.

Les risques : comment séduire et survivre ?

Mais rien n’est facile, car M. Beulemans a un caractère qui mousse encore plus vite que la bière pression et, décidément, il n’aime pas ce garçon, trop fransquillon (Parisien au parler pincé).